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Road Trip in the USA

3 mai 2010

Jour 1 - Voyage aller

Ca y est, les vacances, c'est parti ! La journée démarre relativement tôt, car il faut boucler les valises, et monter à l'aéroport, pour y arriver à 8h30.

Première étape, enregistrer les bagages pour le vol vers Chicago. Et là, un interrogatoire en règle nous attend, avec les démarches d'immigration. Oui, oui d'immigration, bien que nous ne soyons présents qu'en tant que visiteurs, et ce pour 1 semaine, il faut quasiment parler de la couleur de ses sous-vêtements... En vrac, ce que nous faisons en Irlande (avec justificatif de domicile à l'appui !), le nom de notre employeur, pourquoi nous voulons poser le pied sur le territoire américain, et autres questions particulièrement stupides ; ma préférée ? "est-ce que quelqu'un vous a donné quelque chose à mettre dans vos bagages ? Non ? vous êtes-sûre ?

Bref, c'est comique, et surtout ce n'est que le début...

Huit heures de vol plus tard, et un bon repas (si, si !), on arrive à Chicago. Vue d'en haut, la ville est magnifique, mais nous ne la visiterons pas, nous avons une escale d'à peine 3 heures. Qu'allons-nous faire pendant trois heures ? Ben, les formalités d'immigration (encore...) bien sûr ! L'atterrissage est un peu sportif dû au vent qui balaye la ville. Puis, après avoir parcouru des kilomètres de couloirs climatisés (bien venue dans le pays de l'air conditionné, j'en éternue depuis deux jours...), on arrive dans une grande salle, remplie de monde. il est 12h30 heure locale. On en ressortira quasiment 1h30 plus tard... Craquage ! Chaque visiteur entrant sur le territoire doit être interrogé par un agent américain, qui va lui délivrer le fameux visa (un coup de tampon sur un passeport), ainsi qu'une petite carte verte qui nous donne le droit de venir dépenser nos devises. On tombe sur un mou du genou qui fait passer une personne pendant que ses collègues en voient 3. Pendant ce temps, on attend. Debout, sans eau, et sans nos valises qui tournent sur le carroussel sans nous. En revanche, on comprend la magie du mot "honeymoon", qui fait parler les gens, et nous a aidés à obtenir nos visas sans trop de questions. L'agent connaissait un mot en Français : "le pouce" (ben oui, tu donnes tes empreintes digitales, bien entendu !), et on a rigolé, bêtement, pour que ça passe plus vite.

Le deuxième vol qui lui a duré 4 heures est rempli d'américains (c'est dingue !), dont notre voisine, qui voulait absolument appeler de son portable pour avertir qu'elle serait en retard, et avait du mal à comprendre que ce n'était pas possible. "Mais, il faut bien que je dise que je suis en retard !!" "euh, non !". Des étudiants qui font leurs devoirs (comme toi tu les fais dans le train en rentrant en weekend), des vacanciers, des gros. Oui, aux USA, il y a des gros, destrès mince, c'est un pays de paradoxes !

L'atterrissage à Phoenix se passe bien, il fait chaud, très chaud. Et les gens sont gentils. Mais vraiment ! Quand le policier qui gère les passages des contrôles te demande gentiment comment tu vas, tu crois rêver ! (le monsieur qui nettoie les sanitaires aussi s'inquiète de ton moral, c'est marrant!). On arriverait presque à s'y habituer. ENfin, jusqu'à ce qu'on arrive à l'hôtel, où on s'est fait accueillir par un monsieur qui apparemment ne portait pas les étrangers dans son coeur. On s'en fout, la chambre est propre, et on s'effondre. Dans notre tête, il est 3 heures du mat', bien qu'il soit ici uniquement 19 heures. Le décalage horaire nous secoue pas mal !

Voilà pour cette première journée qui aura duré 32 heures, et la prochaine débutera tôt, avant 6 heures, grâce au jetlag qui fait des siennes !

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Road Trip in the USA
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